Les petites histoires liées à la création de chaque Sanqua.

Hop, il s’agit aussi de revenir sur l’article concernant Duke Nukem de SPARK2.

 

 

C’est un bon exemple d’article « collaboratif ». Le sujet avait été proposé par Jika, à la base, qui connaissait très bien le jeu à l’époque et qui souhaitait l’aborder sous cette forme. Son premier jet était bon, tout à fait dans la lignée de ce qu’on aurait pu écrire auparavant dans un « Memories » du cycle précédent, c’est à dire:

- des anecdotes personnelles, des impressions relatives à l’émotion procurée par le jeu, etc…

Rien que du très positif en soi. Mais à l’heure de la première relecture, auquelle toute l’équipe participe, plusieurs voix (dont la mienne) se font entendre: il manque un petit quelque chose à l’article pour qu’il colle bien au cycle SPARK.Et c’est à partir de là que je proposais à Jika de revenir plus en detail sur la partie « développement » du jeu, partie totallement absente du premier jet. L’idée était de présenter, comme Jika l’avait bien fait, les éléments innovants de Duke à l’époque, mais aussi de les relier, par la partie sur le développement du jeu, à ces gens qui firent du jeu une réalité. Je partais alors à la pêche d’anecdotes diverses sur la création du jeu, pour étoffer justement cette partie. Et c’est en creusant que certaines autres parties de l’article, plus techniques, concernant la technologie 3D employée, furent aussi rajoutées. La recherche se fait souvent de fil en aiguille. On commence par regarder ce qu’on trouve sur les créateurs du jeu, puis on tombe sur une interview, et cette interview nous donne d’autres idées de recherche d’informations, et ainsi de suite. Ce n’est clairement pas du « je google en deux secondes pour tout trouver », surtout quand on travaille sur des softs plus anciens comme celui-ci, où les infos ne sont pas a priori abondantes. C’est aussi ce qui fait le plaisir du rédacteur: tomber sur des choses que peu de gens ont découvertes.

 

Richard Gray, Levelord, en tenue de MoCap

 

Quelques semaines plus tard, le deuxieme jet avait été écrit à deux mains, entre Jika et moi, pour ajuster certaines parties, et présenté à nouveau à l’équipe pour relecture. Le résultat fut, cette fois-ci, très positif. Meego, par exemple relativement critique sur le premier jet de l’article, était désormais satisfait de cette nouvelle version, et disait qu’il « avait appris beaucoup de choses ». C’est généralement un signe que l’article n’est pas superficiel, et qu’on a su trouver des éléments intéressants à inclure.

Une fois le mag sorti, le sondage nous a montré qu’il faisait partie des articles les plus appréciés de ce deuxième numéro de SPARK. Ce qui, d’une certaine façon, valide aussi notre méthode de travail.

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